Ce mardi 7 janvier 2025, le Congrès américain s'est réuni pour confirmer officiellement la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle de novembre 2024. Dans un moment plein de symboles et d'ironie politique, c'est Kamala Harris, la rivale vaincue, qui a présidé cette séance historique en sa qualité de vice-présidente sortante.
La cérémonie s'est déroulée exactement quatre ans après l'assaut du Capitole par des partisans de Trump, qui avaient tenté d'empêcher la certification de la victoire de Joe Biden en 2021. Cette fois-ci, la procédure s'est déroulée dans le calme, malgré les importantes mesures de sécurité mises en place autour du bâtiment.
Kamala Harris a annoncé les résultats officiels : "Donald J. Trump, de l'État de Floride, a reçu 312 voix des grands électeurs"[1][3]. Elle a ensuite ajouté : "Kamala D. Harris, de l'État de Californie, a reçu 226 voix"[3]. Cette annonce marque l'étape formelle finale avant l'investiture de Trump, prévue le 20 janvier prochain.
La scène a offert un contraste saisissant avec les événements tumultueux de 2021. Le dispositif de sécurité renforcé et l'atmosphère tendue témoignaient des cicatrices laissées par l'assaut du Capitole. Néanmoins, la cérémonie s'est déroulée sans incident, illustrant la résilience des institutions démocratiques américaines.
Donald Trump s'est félicité sur sa plateforme Truth Social d'un "grand moment dans l'Histoire" alors qu'il suivait la procédure à distance. De son côté, le président sortant Joe Biden a appelé à ne pas "oublier" ou "réécrire" les événements du 6 janvier 2021, qu'il a qualifiés de "véritable menace pour la démocratie".
Cette certification marque la fin d'une campagne électorale intense et controversée. Elle ouvre également une nouvelle ère politique aux États-Unis, avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche après une interruption de quatre ans. Les observateurs s'interrogent maintenant sur les implications de cette victoire pour la politique intérieure et étrangère américaine dans les années à venir.